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FLORIDUM MARE................................
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19 février 2023

THE LAST OF US

 

champs



Le phénomène mondial du Covid 19 semble avoir eu des répercutions sur la créativité … Voilà qu’un jeu vidéo édité par Sony Computer Entertainement en 2013 se transforme en série télévisuelle remarquée et remarquable en 2023. Et cela certainement grâce à l’impact de la pandémie sur les esprits.
 Le jeu vidéo a bien sûr ses adeptes et ses spécialistes, ses magazines et ses critiques, en un mot sa « communauté ». Mais cela reste dans un cloisonnement qui échappe à l’audience internationale des productions de séries réalisées et diffusées par les chaines payantes.
La chaine américaine HBO ( Home Box Office) réitère ses succès internationaux d ‘« Homeland », des « Soprano » ou de « Games of Thrones » avec la réalisation et la diffusion d’une série très impressionnante intitulée: « The Last of Us ».

 

the last of us



Les cinq premiers épisodes sont diffusés en France grâce à un accord de distribution tout récent avec Prime Video, le concurrent de Netflix.
La pandémie donne des frayeurs et aussi des idées. Et cela renouvelle ici, un genre bien défini que l’on appelle la « dystopie futuriste nihiliste » The Last of Us est remarquable par son originalité formelle.
Du film de Fritz Lang "Métropolis"  à "Matrix" le genre est bien connu. Cette nouvelle série s’apparente à un des sous-genres lui appartenant que l’on pourrait appeler « collapsophile ». Cela concerne le futur d’ « Après ». Après la catastrophe, après le basculement du monde tel que nous le connaissons. Tel  l’ « Omega man » de 1971 avec Charlton Heston ou l’angoissant « La route »  tirée du roman de Cormac McCarthy. Le monde est livré à lui même. Il faut survivre. Une errance, une quête dans un monde sauvage parsemé de dangers nous mène de contrées ravagées en paysages effondrés. Les protagonistes révisent leur morale personnelle, s’adaptent à la dureté du temps mais gardent leur humanité. Les autres sont soit des tueurs insensibles en quête de nourriture soit des zombies décérébrés qui ne pensent qu’à mordre.


The Last of Us reprend ces codes si utilisés mais en les régénérant par différents choix très intelligemment agencés. La première scène de l’épisode 1 de la première saison ( la suite est en fabrication) nous mène sur un plateau de télévision en 1968. Deux épidémiologistes sont interrogés sur les craintes d’une pandémie virale pouvant être si facilement répandue par les voyages en avion. Rien de nouveau à cela, nous connaissons bien ce genre de propos. Mais où la série montre son originalité, c’est par le dérapage opéré dans la scène convenue dont on ne saurait rien attendre. L’un des spécialistes nous explique que les épidémies ont toujours existé et que l’homme survit malgré tout. Le monde a connu bien des soubresauts mais les virus ont été vaincu et que pas plus que les bactéries, ils ne sont le plus grand des dangers. La guerre et les maladies ont tué des millions de personnes mais l’homme gagne toujours à la fin. Cet épidémiologiste nous explique alors calmement que les plus dangereux des micro organismes pour l’homme sont les champignons !
La scène est filmée avec beaucoup de soin et de réaliste. Les visages des protagonistes sont adaptés à l’époque; même la couleur semble teintée d’un halo sourd et orangé qui nous plonge dans l’imagerie du début de la couleur de la fin des années soixante. Le ton est donné pour un déroulé assez excentrique dans la composition des scènes. Le temps est déterminé par des encarts: 1968 puis 2003 à Austin au Texas puis 2023 à Boston et retour en septembre 2003 à Djakarta pour ouvrir le deuxième épisode.

epidemiologistes 1968

Ces deux introductions à caractère scientifique force notre compréhension du particulier en l’introduisant dans un général qui nous fait sentir l’ampleur du problème que notre héros aura à affronter. Cette deuxième présentation du problème pandémique se déroule en Indonésie.

autopsie one

Une longue séquence avec une sorte de pesanteur nous amène à faire connaissance avec une excellente actrice indonésienne, Christine Hakim, qui interprète une scientifique spécialiste reconnue et autorité incontestable en Mycologie. Sous l’oeil des militaires, elle constate à sa grande stupeur le passage de la barrière d’espèce d’un champignon entomopathogène. La scène tournée en indonésien est d’une grande force. Le rythme en est lent et oppressant. Comme l’architecte naval devant le plan des caissons étanches perforés du Titanic qui s’assoit en présence du capitaine dans le film de Cameron, elle est la seule au monde à comprendre que le monde est perdu. Le général désespéré par ses propos lui demande que faire, elle tremble, sa respiration s’accélère, pose son thé sur la table et ne dit qu’un seul mot «  Bomb » .. « Bomb this city and everyone in it »

Christine Hakim


 Le décalage entre la douceur de cette dame d’âge mûr avec de jolies lunettes d’écaille et son propos radical nous glace d’effroi… Que sont ces champignons entomopathogènes? Est ce de la science fiction? Non cela est réel. Il n’y a que le saut de la barrière d’espèce qui n’est pas encore actuel. Le champignon Cordyceps de la famille des cordycipitaceae existe réellement. C’est un champignon parasite d’insecte qui prend possession de leurs corps, s’en nourrit et cause leur mort. L’entomologiste de la première séquence d’ouverture nous avait prévenu que la température du corps humain était trop élevée pour ce parasite mais que le réchauffement climatique s’il y avait lieu, permettrait sans doute des mutations de ce tueur redoutable. Le terrible champignon prend ici des allures de Blob dans le générique animé. Une excroissance jaune de ramification multiple utilisant un procédé qui ressemble beaucoup au déroulé du générique de Games of Thrones, les châteaux sont remplacés ici par des Blob.
  Le Blob est un mystère fascinant. Cette sorte de champignon très invasif doté d’une croissance extrêmement rapide car il double de taille chaque jour, semble doté d’une certaine « intelligence » .. Il trouve son chemin direct vers sa nourriture et mémorise ses trajets.. Il peut sortir d’un labyrinthe, les études le démontrent. Se développe et colonise ou se solidifie pendant plusieurs années s’il n’a pas de quoi se nourrir puis renait à la faveur d’une pluie avec nutriments …L’on sait aujourd’hui qu’il n’est ni un animal ni une plante ..c’est un Blob. Pour ceux qui ont des doutes, il faut lire la page qui lui est consacré sur le site du Muséum d’Histoire Naturelle.

Le cordyceps est un parasite d’organisme vivant, le blob heureusement non, mais la connexion entre eux par l’imagination du scénariste Grog Marin fait de cette pandémie fongide une terrifiante explication pour détruire le monde. Les « infectés » sont désormais gouvernés par leur seule envie de mordre et de se reproduire. Ils se transforment en ayant à différent stade de l’évolution du champignon des « excroissances fongiques » qui lui parasitent le visage et le corps. Les infectés sont aussi effrayants que les Orques de sinistre mémoire. Ils périssent par les flammes et les balles mais sont extrêmement rapides dans leurs mouvements d’attaque.

Dans les films comme Dawn of the Dead ( 2004) ou World War Z (2013) les premiers moments sont extrêmement soignés et très tendus. Il faut saisir le moment où tout bascule, le moment de rupture avec la vie précédente et la panique collective qui en découle. Dawn of the Dead montre un début intimiste et prend de la hauteur avec des vues aériennes impressionnantes où le spectateur peut suivre la course folle d’une voiture sur une route de campagne qui va percuter une station service. Dans World War Z, c’est une famille dans l'illusoire protection de l’habitacle de leur véhicule pris dans des embouteillages puis la vue panoramique en spirale d’une ville en feu avec Brad Pitt en hélicoptère, regardant le monde s’écrouler.
Il en est de même ici, les scènes d’avant le chaos sont situées en 2003..un père et sa fille. Des voisins plus âgés et sympathiques avec un gentil chien. Une banlieue très douce de Boston, le soleil et le sourire de la très jeune et jolie actrice Nico Parker ( vue dans Dumbo ) le temps s’écoule doucement en événements de la vie quotidienne apparement anodins, si ce n’est qu’ils ne sont là que pour nous faire toujours craindre le pire. C’est lent et descriptif, soigné et réaliste. Le drame survient bien évidement mais avec un enchainement assez étonnant où le spectateur ne semble voir que ce que la jeune fille ne voit et rien de plus ne lui est dévoilé. L’arrivée impromptu de son père la sauve d'un péril imminent qu’elle ne semble toujours pas réaliser. C’est très précisément daté du vendredi soir 26 septembre 2003. le jour où le monde bascule.

Pedro Pascal


Le père joué par Pedro Pascal est une bonne trouvaille. Cet acteur américano-chilien au physique particulier avait trouvé une belle présence dans un rôle, somme toute secondaire ( une saison ) de la série Games of Thrones. Il y incarnait Oberyn Martell qui meurt rapidement la tête écrasée entre les mains de la « Montagne ». Pedro Pascal poursuit alors une ascension qui, de "Narco" en passant par "The Mandalorian" l’amène à "The Last of Us" où il excelle. Les illustrations du jeu video laissaient apercevoir une sorte de stéréotype malvenu du beau et jeune « collège boy type » dont le cinéma américain a du mal à se départir. Juan Pedro Balmaceda Pascal détient un physique plus complexe pour ce type de personnage qui se dévoile contrasté. Brun, il est physique et viril, le port de la moustache qu’il semble porter à la ville, est assez convaincant pour étayer son profil psychologique.
Des indications très succinctes nous sont données. Il nous appartient d’imaginer son métier, la présence de son jeune frère, sa fille, l’absence de sa femme ..les implications du Desert Storm Combat vétéran aperçu en autocollant à l'arrière de son pick up. Il est très investi et responsable mais loin d’être psycho-rigide; il recèle une faille, une fêlure qui ne semble pas uniquement liée à son passé mais peut être aussi aux drames à venir. C'est un héros positif et torturé qui replace la force et la testostérone à sa juste place derrière le gouvernail d’un intellect et d’une sensibilité.

Le héros tragique fonctionne avec les ressorts de la tragédie: La fatalité, l’honneur, l’amour. La quête qui l’emmènera au travers des Etats Unis comme un chevalier errant, comme un impossible Galaad qui malheureusement ne retrouvera jamais le monde perdu, détruit, oublié par les nouvelles générations. Le couple père /fille ne reste heureusement pas longtemps présent face aux péripéties qui l’entrainent et le lient à une autre jeune fille qui devient sa fille symbolique, celle qu’il ne doit pas perdre car la tentation du renoncement est assez proche derrière les assauts de la culpabilité. Il n’a pas su, il n’a pas pu sauver ses proches. Son frère, Tommy devient le premier mobile de sa quête. Très vite l’honneur et l’amour le lui commandent, la fatalité l’écrase. Il devient encore plus dur à lui même comme aux autres mais la personnalité de la jeune Ellie qu’il doit protéger comme sa fille, le déride, le rachète à son humanité propre.

 

Bella_Ramsey_2022


Voilà de nouveau une belle et très judicieuse trouvaille en la personne de la jeune Isabelle May Ramsey dit Bella Ramsey. Actrice anglaise née en 2003, qui à l’âge de 10 ans fait des débuts très remarqués, elle aussi, dans la série Games of Thrones. Elle y apparaît dans le septième épisode de la sixième saison en interprétant la nièce de feu Lord Commander Jeor Mormon de la Garde de Nuit. Elle impressionne par son physique étrange et médiéval, sa tenue et la force de son jeu. Le choix opéré ici donne au personnage d’Ellie une dimension qui lui permet d’échapper au sempiternel cliché de l’adolescente insupportable qui est l’objet de toute les attentions des adultes forcement en décalage sur la jeunesse et les soucis de celle ci.
Rien ne nous est donné comme présentation des caractères. Ils apparaissent sans introductions comme par exemple l’actrice australienne Anna Torv, qui interprète Tess l’alliée de Joel joué par Pedro Pascal. Sans transition, on retrouve Joel à Boston en compagnie de Tess alors que nous l’avions laissé avec sa fille et son frère Tommy au Texas. Tess est une femme combattante, intelligente et de fort charisme. On ne sait rien de leur relation. Ils forment certainement un couple mais semble plus liés par les événements et leurs caractères que par leurs sentiments. Ils sont entrés en résistance contre l’ordre établi dans les zones de quarantaine où ce qui reste de l’armée américaine organise la vie avec une main de fer. On retrouve en écho parallèle les combats actuels des libertariens contre le pouvoir central, les fascinations survivalistes des milieux apocalyptiques. Car rien n’est très réjouissant dans ce monde de camps retranchés entourés par les infectés qui menacent tout le monde. La FEDRA (fédération) a établie une dictature sévère et punit de mort tous ceux qui sortent sans autorisation du périmètre sous contrôle. Les personnes sont euthanasiées, même les enfants, si le testeur indique une contamination. Cela rappelle le pistolet à température des temps covidiens.
La jeune Bella Ramsey incarne donc Ellie, un rôle prépondérant car elle devient un enjeu considérable et l’alter ego de Joel dans la poursuite désespérée pour la vie.
Elle apparait au milieu du premier épisode, le plus long des cinq diffusés en France à ce jour: 1h 20 mm. C’est une captive qui peu à peu laisse apparaître des informations sur l’importance de son rôle. Elle est peut être l’antidote si recherché depuis vingt ans car le Cordyceps est en elle mais ne peut se développer. Nous pouvons faire un aparté sur le Cordyceps Sinensis qui est actuellement très valorisé pour ses effets énergisants et vitalisants. Il fait partie aujourd’hui des champignons médicinaux très appréciés en Asie. Dong Chon Xia Cao en Chine, Tocheikasa au Japon « le champion chenille » agit sur le corps et l’esprit. Il élimine fatigue et lassitude, régule les hormones, améliore la santé reproductive et sexuelle, est bénéfique pour le système immunitaire et respiratoire!  Il arrive enfin en Europe! Vous pouvez en commander en ligne.

bella Ramsey


Revenons à Bella Ramsey. Sa prestation commence doucement pour prendre une ampleur ravageuse. Son physique y est pour beaucoup, son jeu aussi. Son visage est mouvant comme les dunes, la lumière comme le vent là bas, le sculpte en différent aspect. De terrifiante à jolie, elle passe d’une beauté florentine du quattrocento à une trisomique infernale sortie d’une photo de Peter Witkin. Son oeil est lissé comme celui d’un masque Nô, son front est bombé comme la poupée mécanique et brillante adulée par Donald Sutherland chez Fellini. Son menton rond lui donne cet air juvénile appartenant encore à l’enfance en complète confrontation antagoniste avec ce regard d’oeil inversé.
Le duo Pedro Pascal/Bella Ramsey fonctionne en domino, lui force physique et force mentale mais dépression et angoisses, elle jeune, fine et frêle, n’a pas connue le « monde d’avant ». Elle est gaie et curieuse de tout. Intelligente, elle se joue des règles et des adultes qu’elle décrypte très vite. Elle semble avoir une confiance infinie en elle même. Elle est l’avenir, la personne christique qui sauvera le monde par son sang qui résiste à l’infection.

view


Avec dix millions de dollars de budget par épisode, Last of Us laisse découvrir des décors grandioses, des vues de ruines « romantiques », de friches industrielles, de palais oubliés et secrets. Le directeur de la photographie Eben Bolter réussi à donner une ambiance particulière aux différentes scènes d’intérieur grâce à ses lumières extrêmement bien maitrisées. Le monde d’après ne dispose que peu d’énergie et les lumières sont diffuses, les dédales de couloirs crépusculaires recèlent de pièges et de mystères. La grande scène d’attaque de nuit de l’épisode 5 est en cela une réussite absolue. La lumière fut parait-il très difficile à mettre au point. D’ingénieux systèmes furent expérimentés à partir de grues avec un « filet d’éclairage de 400 tubes LED bicolores de 182 cm en grilles ». La confusion, le feu et les éclairs sont baignés dans une nimbe orange iodée. Le drame de Kansas City semble prendre ici sa conclusion. Les combattants libres ont réussi à renverser l’ordre établi mais la nature se rappelle à eux. Du trou béant sort l’objet de toute nos peurs, le stade fongique absolu de l’homme infecté recelant des défenses inconnues jusqu’alors.
La fin de cet épisode 5, le dernier actuellement, nous oriente vers la conscience d’une possibilité de remède ou d’un antidote bien que les faits en démontre la difficulté.

fongkiller


L’épisode 3 est un amusant pied de nez au spectateur. Basculant dans un prequel, un « flash back » qui s’impose à partir de quinze minutes. L’action se situe le 30 septembre 2003 soit le troisième jour après l’effondrement montré dans l’épisode 1. Nous assistons à un basculement de l’histoire dans une autre, avec deux excellents acteurs qui nous font oublier Joel et Ellie.
Nick Offerman et Murray Bartlett sont au centre d’une relation complexe et tendue, constituant un long développement qui dans sa chute se raccroche à notre duo. C’est extrêmement amusant de voir le scénario se jouer des codes dans un souci de réalisme qui commence par: Et pourquoi pas?

Nick Offerman et Murray Bartlett


La presse critique s’est fait l’écho de contestations sur les réseaux sociaux. De nombreux messages ont déferlé pour se plaindre de ce troisième épisode qui pourtant par son particularisme renforce d’autant le particularisme de la série.


L’interaction avec les infectés étant sommes toutes assez limitée, il en va de même avec le traditionnel film de zombies. Il faut les tuer avant qu’ils ne vous mordent, cela constitue le seul ressort de la confrontation. Ici, la confrontation avec les instances gouvernementales dictatoriales qui organisent la vie des survivants, avec les milices libertariennes voulant vivre en indépendance du gouvernement central donnent une trame de guerre civile dans lequel notre duo doit trouver son chemin. Cela complexifie le ressort dramatique et augmente les périls.

Melanie Lynskey

 

 

 

La personne de Kathleen, cheffe des milices de Kansas city est aussi une très bonne idée. Le personnage du « méchant » se trouve étoffé par une ambivalence que la comédienne néo zélandaise Melanie Lynskey incarne à merveille. Voilà une femme au physique agréable, assez ronde, à la voix douce et compatissante qui se dévoile implacable dans ses décisions drastiques.

Elle fait peur par son implication sans réserve dans le camp du bien en optant pour des méthodes radicales où la fin justifie les moyens employés. Elle impressionne par son autorité douce et argumentée qui fait fi de la vie humaine.

Ce personnage régénère la vision du « bad guy » en plaçant le féminisme guerrier au centre de la problématique de survie. Elle devient le chasseur et notre héros oublie les infectés qui deviennent un problème secondaire jusqu’à ce qu’ils réapparaissent pour faire monter la tension d’un niveau vers un insoutenable impossible que la terrifiante bataille finale termine.

 

  
Voici donc une série utilisant tous les codes traditionnels en les magnifiant par un découpage très surprenant de séquences données dans un désordre à la hauteur du chaos environnant. Le personnage principal, Joel, n’ayant pas encore livré ses secrets, provoque une interrogation pour la suite des aventures avec en maitresse de cérémonie, la jeune Ellie qui elle aussi, va devenir de plus plus ambivalente dans son rôle de teenager pourchassée. Le monde est à fuir et à reconstruire. Il n’y a pas de possibilité pour nous, spectateur, de prévoir la suite tant le monde est hostile aux héros positifs. La saison 1 comporte dix épisodes, cinq sont déjà diffusés.

 

La saison 2 est en tournage. L’avertissement réglementaire relatif au contenu nous renseigne:

« Contient des scènes de nudité, contient des scènes violentes, consommations de drogues, consommation d’alcool, tabagisme, contient du langage grossier, contenu à caractère sexuel »

Tout un programme face à la fin du monde…

yuck!

 

 

 

 

 

 

 

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